jeudi 30 juin 2011

Port de Pléneuf Val André Dahouet

Pléneuf-Val-André est une commune française, située dans le département des Côtes-d'Armor et la région Bretagne.

Elle est connue comme station balnéaire familiale, située sur la côte Est de la baie de Saint-Brieuc, dite « Côte de Penthièvre ». Sa population monte à plus 16 000 habitants durant l'été.

Elle se trouve à 25 km à l'Est de Saint-Brieuc et à 13 km au nord de Lamballe.

Station qui a le charme désuet de la fin du XIX ème siècle, créée en 1880 par Charles Cotard, un disciple de Ferdinand de Lesseps. Une immense digue piétonne longe la belle p^lage de sable fin du Val André sur 2,5 kms. Son port Dahouet est un ancien port d'attache des pêcheurs d'Islande. Au fond d'une ria en bouteille, il constitue un très bon abri pour les bateaux de plaisance.

Port de Plaisance Dahouet

Dahouet est un petit port breton situé sur la commune de Pléneuf-Val-André. La route menant à cette commune depuis Lamballe "se jette" dans ce port, passant au pied même du moulin à marée (construit en 1821) avant de se subdiviser d'une part vers la station balnéaire du Val-André et d'autre part vers le centre-bourg de Pléneuf.
Même si quelques rares chalutiers y jettent encore leurs amarres, il s'agit uniquement d'un port de plaisance, offrant environ 185 places sur bouée (port à échouage) et, depuis 1989, 313 places dans un bassin à flot le bassin des Salines. Son caractère naturel, son patrimoine et quelques commerces (antiquités, crêperies...) en font un site important pour le tourisme du secteur.






Port de Pêche Dahouet

Le caractère naturel de cet abri pour les navigateurs permet de croire à une grande ancienneté de ce port.

Dès les premières années du XVIe siècle, des bateaux armés dans ce port vont à la pêche à la morue à Terre-Neuve et surtout en Islande, les marins de ce secteur étant déjà réputés pour leur connaissance des côtes septentrionales de l'Amérique du Nord. Aujourd'hui, la rue des Islandais et le quai des Terre-neuvas sont encore là pour en témoigner.

Dahouët a connu une grande activité comme port de commerce, participant à l'exportation de produits agricoles (pommes de terre par exemple) et l'importation de divers matériaux (engrais, charbon, chaux...)

Les armements à la grande pêche furent aussi nombreux. Les armateurs résidaient à l'origine à Pléneuf, puis pour certains d'entre eux à Dahouët. Plusieurs maisons d'armateurs sont encore visibles sur le quai. Une cale porte le nom de l'armateur Léon Hamonet, père du peintre du même nom.[1]


La pêche resta un moment la seule activité quand, faute de trafic suffisant, Dahouët fut déclassé comme port de commerce.

Aujourd'hui encore, une poignée de chalutiers d'armateurs dahouëtins, rentrent régulièrement leur pont chargé de poissons, crustacés, praires et coquilles Saint-Jacques de la baie de Saint-Brieuc. Mais le plus gros de cette activité s'est depuis la fin du XXe siècle déplacée et concentrée sur le port d'Erquy, qui dispose d'une criée.

En septembre 1999, après la construction et la mise à l'eau de sa dernière construction, le dernier chantier naval travaillant le bois à Dahouët a fermé ses portes. Depuis, plusieurs ateliers de mécanique navale et de services à la plaisance se sont développés dans les alentours.








Notre Dame De La Garde

Notre-Dame-de-la-Garde est la gardienne de ce port, c'est une grande statue de la Vierge qui se situe sur le sentier des douaniers à l'embouchure de la passe.

Sentier du littoral Dahouet vers Val André

Nous sommes ici sur le GR 34 qui fait le tour de la Bretagne. Le feu de la passe de Dahouet permet aux bateaux de pêche et de plaisance d'entrer et sortir sans encombre du petit port bien abrité qui certainement existait déjà au moyen-âge. La vue sur la baie de Saint-Brieuc est exceptionnelle. Ici, au large, on pêche la coquille Saint Jacques.













Val André en Pléneuf

Le Val-André est la station balnéaire proprement dite, créée à la fin du XIXe siècle par la construction progressive de villas le long d'une plage de 2,5 km.
Le territoire de Pléneuf est très diversifié :

Sa façade maritime comporte deux ports de plaisance (Dahouët et le port de Piégu), plusieurs plages (grande plage du Val-André ou Grève de Saint-Symphorien[5]) et la côte rocheuse comprenant :
à l'ouest, la pointe de la Guette, côte rocheuse abritant le port de Dahouët et deux petites plages.
Autour du Val André, classique station climatique et nautique, se trouve le bourg de Pléneuf et le Port de Dahouet.




samedi 25 juin 2011

L' Île aux Moines

L'Île-aux-Moines est habitée depuis l'époque néolithique comme l'attestent les dolmens encore visibles ainsi que d'autres vestiges. Des traces d'occupation à l'époque gallo-romaine ont également été découverts au bourg.

En 854, le roi de Bretagne Erispoë en fit don à l'abbaye de Saint-Sauveur de Redon (créée par son père, Nominoë). Elle sert alors de grenier pour l'abbaye.

Après les invasions normandes du Xe siècle, l'île est rattachée à la paroisse d'Arradon.

En 1543, elle fut élevée au rang de paroisse.

En 1792, elle devient une commune sous le nom francisé d'Île aux moines.

Traditionnellement, les jeunes filles avaient le droit de choisir elles-mêmes leur mari car l'économie de l'île reposait largement sur leurs épaules, du fait du grand nombre de marins au long cours fournis par l'île.

Aujourd'hui, on y trouve une association marine. La pointe de Penhap est une des bases de Jeunesse et Marine, une organisation qui permet aux jeunes de pratiquer toutes sortes de voiliers.

De Port Blanc au Port de l' Île aux Moines

500 m seulement séparent l’Ile aux Moines de l’embarcadère de Port-Blanc, cinq minutes de bateau suffisent pour l’aborder. Pourtant, le dépaysement est au rendez-vous.

Petit monde miniature aux paysages contrastés, l’île, en forme de croix, étale voluptueusement ses branches à partir du bourg de Locmiquel. On parcourt à pied ou à bicyclette d’étroits chemins qui enjambent de mini-collines, descendent dans de mini-vallons, traversent de mini-bois qui portent des noms de contes de fées : Bois d’Amour, Bois des Soupirs, Bois des Regrets...




Sentier du Littoral Ouest

Le concept de sentier littoral est établi par la loi du 31 décembre 1976 confirmée en 1986, qui instaure une servitude de passage de trois mètres maximum en bordure du domaine public maritime.
À l'Ile aux Moines, 14 km de sentiers ont été aménagés avec l'aide de la Fédération des Randonneurs du Morbihan. Il en reste une petite dizaine à ouvrir lors de la prochaine campagne.
Outre la création de ces sentiers, la commune est responsable; leur entretien et le nettoyage se fait en collaboration avec le Conservatoire du Littoral. Pour prévenir toute difficulté (égarement, blessure...), elle a disposé, de place en place, des bornes numérotées indiquant le lieu où elles sont placées et le numéro à appeler en cas d'urgence.
Afin de faire connaître la faune et la flore de l'île, le garde littoral, organise régulièrement le mercredi des sorties-découverte.













Mégalithes de Kergonan

En quittant le Bourg, et en suivant le flêchage bleu peint au sol sur la rue du Dolmen, on entre dans Kergonan. Sur la droite, on peut apercevoir un vaste espace en forme d'ellipse délimité par 24 pierres debout appelées "menhirs" : il s'agit du cromlech de Kergonan. Cet ensemble, érigé aux environs de 5000 avant Jésus-Christ, lieu de cérémonies religieuses, pourrait avoir servi de calendrier solaire.
L'achat récent, par la commune, d'une propriété privée, a permis au public de découvrir les dernières pierres de l'enceinte, dont le plus grand des menhirs de l'île, le "Moine".
Dans la ferme-expo attenante, le Consevatoire du Littoral présente les actions qu'il conduit pour la protection de la flore et de la faune, des informations sont données sur les oiseaux qui nidifient sur l'île. Enfin, dans la grange, des panneaux et des vitrines expliquent les évolutions depuis le néolithique.